Il se passe toujours quelque chose dans le travail social, y compris des crimes
On n’avait encore jamais situé un polar au cœur d’un foyer éducatif. Voilà qui est fait. Nathalie Guimard nous propose
une intrigue haletante qui se lit comme un roman policier… puisque c’en est un !
Un cadavre enterré dans une forêt.. Un éducateur au bord du burn-out. Deux mineurs étrangers
isolés afghans disparaissant d’un foyer qui les accueille. Des galeries retrouvées dans son sous-sol.
Une ONG, « Psychologues sans frontières », servant d’intermédiaire pour l’adoption d’orphelins. Une
infirmière accusée d’homicide sur l’une de ses patientes. Un sous-préfet au passé trouble. Autant
d’indices éparpillés semblant n’avoir que peu de rapports les uns avec les autres. Il va revenir à Félix
Kagabo, lieutenant de police, lui-même survivant du massacre au Rwanda, de remonter la piste. Ses
rencontres avec les professionnels de la protection de l’enfance lui font croiser son ancienne amante,
elle-même éducatrice dans un service pour jeunes majeurs.
Nathalie Guimard s’est amusée à mêler habilement la parfaite connaissance du milieu où elle
travaille toujours avec le registre du roman noir qui enchaine mystères et énigmes, faux coupables et
personnages dont on ne se doutait pas de la perversité. Le véritable labyrinthe dans lequel elle nous
entraîne alterne rebondissements et suspense, jusqu’au dénouement ultime.
Emission radio sur le contrat jeune majeur le trottoir d’à coté
Article Jacques tremintin.
Lien sociale n-1238 le 01/11/2018